Aujourd’hui, la France est incontestablement l’une des nations d’Europe les plus ouvertes à l’émergence des startups. Malgré ses efforts pour soutenir la croissance de la French Tech, elle éprouve pourtant quelques difficultés à contenter tous ces entrepreneurs. En effet, nombre d’entre eux préfèrent tenter leurs chances aux US et installer leurs startups dans la Silicone Valley. Il faut dire qu’à ce jour, ce territoire américain reste une terre d’opportunités non négligeable.

La ruée vers l’e-or

La Silicon Valley est une région située au cœur de l’État californien aux États-Unis. Depuis plusieurs décennies, elle est considérée comme la capitale mondiale des innovations technologiques. Elle abrite notamment des grandes firmes comme : Apple, Google, Facebook… En outre, elle reflète la puissance écrasante des États-Unis dans le secteur des hautes technologies.

Grande créatrice de valeur ajoutée, la Silicon Valley attire chaque année plusieurs milliers d’entrepreneurs ou de travailleurs français qui la considèrent comme l’eldorado des grandes innovations. Dans cette ruée vers l’e-or, certains ont pu obtenir gain de cause. À l’image des firmes Algolia et Aircall, quelques licornes françaises ont installé leur siège social dans cette région.

A ce jour, le marché mondial de l’entrepreneuriat continue de plébisciter le statut de la Silicon Valley et beaucoup d’entreprises éprouvent encore la nécessité de s’y installer. Toutefois, le rêve a un prix et il n’est pas à la portée de tous : toutes ces structures n’atteignent pas leurs objectifs et le créateur de startup doit apprendre à se relever. Avec l’avènement de la pandémie de la Covid-19, certaines leçons ont pu être cuisante pour eux, comme pour leurs financiers.

Une Silicon Valley à portée de main ?

Bien que la Silicon Valley soit reconnue comme l’un des principaux pôles d’attraction du monde numérique, elle n’éclipse pas pour autant toutes les régions du monde. En effet, de nombreuses villes du monde ont commencé à se démarquer dans le secteur du numérique, cherchant à monter leur propre Silicon Valley.

Parmi elles, en France, se trouve la ville française de Grenoble. Avec un intérêt marqué pour les innovations technologiques, cette ville a récemment entamé une nouvelle phase dans sa croissance et s’équipant des dispositifs requis pour soutenir cette évolution. Aujourd’hui, elle compte une industrie du silicium sur ses terres. Par ailleurs, elle abrite plusieurs structures dédiées au numérique : startups à la pointe des logiciels numériques, entreprises spécialisées dans la micro électricité, infrastructures éducatives de renommée internationale, laboratoires de recherche…

Planté entre ces beaux massifs montagneux, Grenoble ne compte pas se laisser enclaver. Elle dispose désormais d’un écosystème focalisé sur l’innovation qui, à sa mesure, compte bien se faire une place sous les projecteurs de Nouvelles technologies. Dans une société très dépendante du numérique, elle met tout en œuvre pour maîtriser la plupart des technologies sous-jacentes. Tout est question de volonté mais aussi de moyens.

Des mesures sont à prévoir d’un point de vue macro-politique également et les entrepreneurs du web français ont aussi à cœur de faire comprendre à l’Etat que certaines conditions doivent être réunis pour aider au décollage des licornes.

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La France est une nation ambitieuse sur le plan technologique ; elle compte, d’ailleurs, un grand nombre de startups sur son territoire. Aujourd’hui, beaucoup de personnes considèrent qu’elle est tout bonnement une « startup nation », une perception qui semble se confirmer au regard de la réalité chiffrée.

Une French Tech en pleine expansion

« French Tech » est une expression consacrée pour désigner l’ensemble des startups françaises installées en France et à l’étranger. Véritable écosystème, elle regroupe sous sa tutelle tous les agents économiques qui œuvrent pour la croissance des startups : investisseurs, opérateurs publics, ingénieurs, développeur, designer, média…

Soutenue par le ministère de l’Économie française, la French Tech se propose d’instaurer une dynamique collective chez les startups. En incitant à la recherche et à la mise sur le marché d’innovations dans le secteur des nouvelles technologies, elle entend bien faire de la France une véritable mine de startups. La recette a l’air de prendre puisqu’aujourd’hui, la French Tech est dans une phase de pleine expansion et compte près de 20 000 startups dans ses rangs.

Loin de se reposer sur leurs lauriers, ces entités participent à la création de l’emploi sur le territoire français. En effet, elles emploient plus de 250 000 personnes dans leurs activités. En 2021, ces startups ont notamment pu générer un chiffre d’affaires de plus de 8,3 milliards d’euros. Comparé à l’année précédente, cela constitue une hausse de près de 23 %.

Un marché entrepreneurial très dynamique

En France, le marché de l’entrepreneuriat est très dynamique. Indépendamment des secteurs d’activités, ce marché s’est vu notablement simplifié même si ce n’est pas encore assez au goût de certains. Il y a une dizaine d’années, créer une startup pouvait nécessiter plusieurs milliers d’euros et quelques mois. Aujourd’hui, la souplesse du marché de l’entrepreneuriat modifie complètement cette donne. Ainsi, il est désormais possible de créer une startup en une journée et avec peu de moyens financiers.

Ce progrès démontre à quel point la création des startups s’est vu encouragée en France, avec également de nombreux dispositifs pour soutenir cette expansion. Ainsi, on remarque que le financement des startups françaises a fortement augmenté au cours des dernières années. En 2021, plus de 11 milliards d’euros ont été levés sur le marché de l’entrepreneuriat. Comparé aux 645 millions d’euros levés en 2018, ce chiffre traduit l’intérêt manifeste que les investisseurs ne cessent de démontrer à l’égard des startups de la nation française.

Une bonne représentativité sur le plan international

La France compte à elle seule plus d’une vingtaine de licornes. Il s’agit en réalité des startups qui ont une valeur de plus d’un milliard d’euros. Très prospères, ces entreprises viennent renforcer le statut de « startup nation » du pays. Grâce à elles, la France jouit d’une bonne représentativité au plan international. D’ailleurs, le pays est représenté chaque année par plusieurs startups au plus célèbre salon de la Tech mondiale  : le CES de Las Vegas. En 2022, près de 130 firmes françaises ont pris part à cet évènement. En termes de représentativité, ce chiffre a permis à la France d’occuper la deuxième place du podium après les États-Unis.

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