Depuis son émergence, le monde des nouvelles technologies a donné naissance à de nouveaux types d’entreprises  : les startups. Autour des années  2000, ces structures se sont très vite démocratisées. Elles ont notamment pris d’assaut l’espace économique mondial. Si elles font rêver les amateurs d’innovation, elles demeurent un mystère pour d’autres. Qui sont-elles  ? Comment les définir  ? Quelle est leur histoire  ? Zoom sur ces entreprises qui révolutionnent le monde.

Définition du concept de startup

Étymologiquement, « startup » est une expression d’origine anglo-américaine. Elle est couramment utilisée pour désigner les entreprises qui débutent sur le marché. De manière générale, une startup se distingue d’une entreprise traditionnelle par le caractère innovant de ses offres.

Elle peut être considérée comme structure temporaire en quête d’un modèle économique rentable. En outre, elle expérimente plusieurs combinaisons et teste son marché. Contrairement à une entreprise classique, la startup ne peut pas toujours identifier clairement tous les paramètres et éléments de son marché puisque, par définition, elle est innovante. Ainsi, elle n’est pas toujours en mesure de se garantir une rentabilité immédiate.

Au terme de sa phase d’expérimentation, une startup peut établir un modèle économique fixe pour devenir une véritable entreprise ou le devenir naturellement parce que son concept a pris. Elle peut aussi décider de se faire absorber par une plus grande entreprise. Le marché financier est assez friand des startups qui montent et débarquent sur le marché avec de nouveaux concepts. En l’absence de succès, de lever de fond et dans l’éventualité où elle aurait un déficit de trésorerie, comme n’importe quelle autre entreprise, la startup peut également disparaître.

L’histoire des startups

L’expression startup est née autour des années  20 aux Etats-Unis, au cœur de la Silicon Valley. Peu employée, elle n’était pas connue par les populations. Ce n’est qu’à partir de 1976 qu’elle a obtenu une certaine notoriété. À cette époque, elle a été mentionnée dans les pages du célèbre magazine Forbes. Dès lors, elle a fait peau neuve et s’est démocratisée à travers le monde.

Vers la fin du 20e siècle, on pouvait déjà relever l’émergence de nombreuses startups aux États-Unis et en Europe. Ces structures étaient pour la plupart des firmes spécialisées dans les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Initiant leurs activités dans des secteurs peu conventionnels, elles ont contribué à l’avènement de diverses inventions numériques.

Afin de pérenniser leur évolution, elles ont généralement dû s’adapter aux changements survenus dans leurs environnements. À l’image de Google, Apple ou encore HP, certaines sont même devenues des légendes du secteur numérique. En France, des résultats probants peuvent être relevés au sein de la French Tech.

Les structures qui favorisent le développement des startups

Aujourd’hui, trois principaux types de structures favorisent l’émergence des startups : les incubateurs, les pépinières et les accélérateurs. Très pragmatiques, elles accompagnent les entreprises naissantes dans la réalisation de leurs projets. Bien qu’elles se ressemblent à première vue, elles n’en demeurent pas moins des structures différentes.

Ainsi, les incubateurs peuvent être perçus comme des entités qui permettent aux startups de transformer leurs objectifs et idées en actions concrètes. Ils proposent souvent des prestations comme : le mentorat, l’hébergement, le suivi personnalisé… S’inspirant de ce modèle, les pépinières se présentent comme des entités spécialisées dans le suivi et l’hébergement des startups. La plupart du temps, elles ne proposent leurs services qu’aux startups de moins de 3 ans. Quant aux accélérateurs, ils offrent des prestations sur une plus courte période. Comme l’indique leur nom, ils mettent tout en œuvre pour booster la croissance des startups qui font appel à leurs services.